vendredi 19 octobre 2018

Et si on parlait réduction des déchets (épisode 1)

Qui dit minimalisme, dit réduction des déchets.

Je ne suis pas une adepte du zéro déchet (façon Béa Johnson - même si je trouve cela très bien..) mais j'ai décidé de prendre soin de la planète que je vais laisser à mes enfants, à mes petits-enfants et plus généralement aux générations futures. J'ai donc décidé de réduire mes déchets. Je vais essayer chaque mois de vous faire découvrir mon cheminement.

Aujourd'hui, je vais donc vous parler de mon premier changement : remplacer mes cotons à démaquiller jetables par des carrés démaquillants lavables. 

Je me maquille au quotidien. Oui, je fais partie de ces femmes qui si elles ne sortent pas maquillées ont l'impression de sortir nues.

A regarder une boule de coton avec nos yeux d'enfants, on peut penser : c'est doux, c'est naturel donc pas de souci. Oui, c'était avant du temps de nos grands-parents voire de nos arrières-grands-parents. Pendant des millénaires, le coton a été cultivé sans aucun apport chimique.




Mais aujourd'hui, il n'en est plus ainsi. Avez-vous déjà eu la curiosité de vous renseigner sur la culture du coton ? La culture est non seulement très gourmande en eau mais également en polluants. Faisons un rapide état des lieux.

En ce qui concerne l'eau (qui est, je le rappelle un bien qui s'amenuise sur notre belle planète bleue), je vais vous donner un ordre d'idées :
- pour produire un kilo de coton, il faudra un minimum de 7.000 litres d'eau (et ça peut monter jusqu'à 29.000 litres)
- pour produire un kilo de blé, il faudra environ 900 litres
- pour produire un kilo de riz, il faudra 1.900 litres.
Je suis sûre qu'avec ces chiffres, mon discours sera bien plus parlant, non ?!!

Toujours en ce qui concerne la culture de la plante en elle-même (nous verrons ensuite la production du coton), elle nécessite 25% des insecticides consommés dans le monde et 10% des pesticides utilisés en agriculture et les champs de coton représentent seulement 2,5% de la totalité des terres cultivées sur la planète. 

Passons maintenant à la production du coton en lui-même (et ici je ne parle pas de tout ce qui peut être teinture du coton notamment pour les tissus) : le blanchiment du coton nécessite des produits à base de chlore et pour ne pas la citer : l'eau de Javel. Certains producteurs de coton ont décidé d'améliorer les choses en remplaçant cette vilaine eau de Javel par des produits moins chlorés et notamment l'eau oxygénée mais ce n'est que chez certains producteurs.

D'autres produits chimiques sont utilisés dans la production du coton : ne serait-ce que pour le rendre encore plus doux, certains procédés incluent des produits chimiques parfois toxiques qui contiennent des métaux lourds (en grande partie dans les teintures) et des solvants.

Je ne sais pas vous mais personnellement, j'ai d'un coup moins envie d'utiliser du coton... Alors j'ai cherché par quoi remplacer mes "affreux" cotons à démaquiller. Je suis tombée sur le site des Tendances d'Emma qui proposent de un kit éco test beauté.

J'ai trouvé le principe top : avant de vous lancer dans un investissement (15 ou 20 carrés) que vous allez regretter car il ne correspond pas à ce que vous aimez et à ce que va supporter votre peau, Les Tendances d'Emma vous proposent d'essayer 3 carrés en 3 matières différentes :
- Eucalyptus,
- Coton bio,
- Bambou.
A vous d'essayer et à vous de choisir.
Moi, mon choix est fait : ce sera Bambou avant tout pour son côté un peu épais. Il est idéal pour toutes celles qui comme moi utilisent des produits de beauté conventionnés (non bio)
Si vous décidez d'investir (ce que je vais faire dans les prochains jours), le kit ne vous coûtera finalement rien puisqu'ils vous font un avoir du prix du kit et des frais de port.

Je vous mets le lien vers leur kit Eco Test beauté : ici

Et pour finir voici le mien que je vous ai pris en photo :


(Crédit photos : @la petite maison de Lysie)

mercredi 17 octobre 2018

Bilan après quelques mois d'absence

Comme vous le savez, j'ai déménagé deux fois dans une période rapprochée : en 2016 après la vente de mon appartement (direction une co-loc) et en cet été 2018, j'ai repris mon indépendance avec un petit appartement (à peine 40m2). 

Ces deux déménagements successifs m'ont permis de vraiment continuer sur mon chemin de minimaliste. 
Je me suis séparée de la quasi-totalité de mon mobilier. De mon grand appartement, il ne reste que l'armoire qui se trouvait dans la chambre de ma fille et que j'ai recyclée (je lui ai ôté les portes et lui ai mis de jolis rideaux dans le style Chantal Thomass), ma télévision, une petite table à thé qui sert de support à mon imprimante aujourd'hui, ma banquette de piano (dont je ne me suis jamais séparée même si le piano a disparu depuis longtemps - hélas !), des lampes et des biblos auxquels je suis attachée. 
Tout le restant a soit disparu de manière définitive soit a été remplacé par un mobilier plus adapté à une petite surface et aussi plus moderne.

Je me suis séparée également de beaucoup d'ustensiles de cuisine. De mon grand appartement, il ne reste que le service de table (auquel je tiens car c'est celui de mes grands-parents) et les verres à pieds (qui sont également des éléments de famille). Mais attention, que ce soit le service ou les verres, ils ne dorment pas au fond d'un placard en attendant de potentiels invités. Non, non, ici, ils servent au quotidien. Je mange dans des assiettes qui doivent avoir une soixantaine d'années et je bois dans des verres qui doivent au moins avoir un siècle. 

Un objet c'est fait pour être utilisé sinon il est inutile qui reste dans les placards.

Mais je vous rassure, tout n'est pas parfait. Il reste encore des objets dans mes placards pour lesquels la décision est par encore prise ou plus compliquée à prendre. Comme je l'ai dit au début de l'article, j'ai avancé sur le chemin du minimalisme, bien avancé même. Pourtant, le chemin est long et tout n'est pas encore comme je voudrais qu'il soit.

Je vous mets un aperçu de mon chez-moi... mon bureau d'où j'écris mes articles notamment et ma pièce à vivre (enfin une partie).



(Crédit photos : @la petite maison de Lysie)