lundi 31 octobre 2016

Un grand pas dans ma quête du minimaliste

Mon déménagement, il y a maintenant quatre mois, fut un grand pas dans ma quête du minimaliste. J'ai vendu mon appartement de 65 m2 qui devenait notamment trop lourd au niveau des charges de copropriété.

Depuis juin, j'habite en colocation familiale une maison d'une centaine de mètres carrés où je dispose d'une chambre qui est également mon bureau, un petit salon-boudoir, une petite salle d'eau et des toilettes. Tous les autres espaces sont communs notamment la cuisine et le lieu où l'on dîne. 

Un avant-goût de la tiny house. Il a fallu bien désencombrer avant le déménagement où j'ai dû avoisiner les 80 sacs poubelles.

J'ai été obligée de me séparer d'une partie de mon mobilier :

- ma table de basse de salon,
- ma commande ancienne,
- de la commode qui avait été offerte à ma fille pour sa naissance,
- de ma table à écrire
- de ma table et de mes tabourets de cuisine,
- du lustre de cuisine,
- du petit meuble dans ma cuisine,
- mon buffet,
- de ma bergère et de son pouf,
- mes bois de lit (maintenant j'ai un lit sur pieds et je vais acheter simplement une tête de lit - ça prend moins de place)
- des ciels de lits qui existaient dans nos chambres respectives.
Pour l'instant, il ne reste plus que ma table à volets qui est remisée dans le garage faute de lui avoir trouvé une place. 
Quelques cartons subsistent également au grenier contenant des bibelots mais je suis en passe de faire un tri.
Début septembre, nous avons fait une bourse aux vêtements où nous nous sommes bien débarrassées des pièces vestimentaires que l'on ne souhaitait plus porter. Résultat : moins de choses dans les armoires et plus de sous sur le compte en banque.
Pourtant le tri est loin d'être fini car il reste encore de nombreuses choses dont j'aimerai me séparer...
Crédit photo : lebruitdesimages.com

dimanche 30 octobre 2016

Un peu d'humour...

J'aurai voulu vous mettre un lien youtube avec ce délicieux sketche de Roland Magdane sur nos possessions malheureusement impossible de le trouver...
A défaut, je vous ai trouvé le texte.
Bonne lecture, bonne rigolade et surtout bonne méditation. Réfléchissez donc un peu à tout ce merdier qui vous entoure, que vous avez accumulé... grâce à la société de CONsommation !

"Y a eu le siècle des lumières.
Bon, ça, c'est fini, maintenant on est au siècle de la consommation.
Et dans le mot CONsommation, il y a le mot, oui, sommation, d'accord, mais la première syllabe est très claire !
On aime ça, consommer ! On aime en acheter du merdier !
Finalement, dans la vie, plus on a de merdier plus on est CONtent !
Les hommes, les femmes, oui les femmes aussi, vous adorez acheter du merdier !
Si j'ouvre un sac à main, ici, au hasard, vous allez voir ce qui c'est que le merdier !
« Ah non, merde, pas moi... ». Le mari à côté : « Ah oui ! ».
Et attends, ça, c'est le merdier de sortie ! Il faut voir ce qu'on a tous chez nous !
Finalement, une maison, c'est quoi ? Un énorme merdier avec un plafond.
Et le samedi tu fermes ta maison à double tour pour ne pas qu'on vienne te piquer ton merdier, pendant que tu es sorti pour en acheter encore plus.
Ça s'appelle le CONfort. Encore une fois, la première syllabe est très claire !
Puis après, tu te maries, pour doubler ton pourvoir d'achat de merdier.
Le bonheur CONjugal. Les deux CONjoints, ou des CONcubins, c'est pareil.
Et tu l'aimes, tu l'aimes ton merdier ! Ben oui, c'est vrai, quand tu pars en vacances, si tu te laissais faire, tu prendrais absolument tout ton merdier.
Tu ne peux pas. Pour les vacances, il faut être raisonnable. Donc, pour les vacances, tu te fais un mini merdier.
Un merdier portable. Deux valises de merdier, minimum !!! Le best of !
Tu arrives à l'aéroport, tu enregistres tous tes bagages, mais tu ne peux pas t'empêcher de garder un petit sac de merdier avec toi.
Le merdier que tu aimes le plus. Le merdier, que si l'avion s'écrase, tu veux l'avoir avec toi. On est cons !!!
Et tu t'assois dans l'avion avec ton petit sac de merdier, et là, l'hôtesse elle passe, et elle te dit :
« Vous pouvez pas garder ce merdier sur vos genoux ! Ah non, vous devez le mettre dans les coffres à merdier »;
Et là, tu donnes ton sac à merdier, et avant, tu ne peux pas t'empêcher de prendre deux trois merdes à l'intérieur.
C'est pour te sécuriser. Des conneries, un bâton de rouge à lèvres, on ne sait jamais, si l'avion s'écrase. Ah, ah.
Tu les vois, les gens dans l'avion. Ils n'arrêtent pas de se lever toutes les 5 minutes.
Parfois, tu te dis : "C'est pas possible, ils ont dû perdre quelque chose !";
Non, non, ils vont remuer leur merdier pour le plaisir.
C'est pour ça que, dans les avions, on les attache !
La ceinture de sécurité, dans les avions, ça n'a jamais été une question de sécurité !
Attends, quand un avion s'écrase, on a jamais vu un mec qui a été sauvé parce qu'il était attaché.
J'aimerais que vous soyez conscient de ça ce soir !!!
Ah, non, la ceinture de sécurité c'est uniquement pour empêcher que les mecs se lèvent toutes les 5 minutes, sinon ça ne s'arrêterait pas !
En bagnole, c'est pareil ! En voiture, ils ont pris toutes les sécurités.
Non seulement le mec est attaché, mais, en plus, ils ont mis le coffre à l'extérieur !!
Sinon, les mecs, ils ne conduiraient jamais !
Les CONducteurs : 75 chevaux dans le moteur, 1 âne au volant !!!.

vendredi 28 octobre 2016

Devenir minimaliste

Devenir minimaliste est un choix. Un choix qui naît après un parcours de développement personnel.

Ce n'est pas du jour au lendemain que l'on devient minimaliste bien souvent après avoir été un véritable consommateur plus ou moins compulsif. 


Pour ma part,  outre mon chemin personnel (cela fait une quinzaine d'années que je m'intéresse au développement personnel), j'ai vécu de plein fouet, la perte de celui qui allait devenir mon compagnon et cela a remis en cause certaines choses en moi. Après que la mort vous ait arraché l'être avec qui vous aviez décidé de faire un bout de chemin, vous finissez par vous dire que le plus important n’est sans doute pas tout ce que vous avez dans vos placards.

Quel héritage devrais-je un jour laisser à mon enfant ? Une tonne de vaisselle dont elle n'aurait que faire (car elle sera déjà installée et se retrouvera avec tout en double), une cargaison de vêtements qui ne lui iront pas ou qui seront trop vieillot pour son âge, une kyrielle de souvenirs qui, pour elle, n'auront aucun sens, aucune raisonnance. Autant choisir tout de suite, ce que demain, vous pourriez laisser en héritage.

Tenter de devenir minimaliste, ce n'est pourtant pas renoncé à tout. C'est simplement renoncé aux objets que, de toutes façons, vous n'utilisez pas (les "au-cas-où", vous voyez ce que je veux dire !)

On ne naît pas minimaliste, on le devient et surtout on passe par le stade d'apprenti minimaliste. On fait ses armes, on fait ses propres erreurs, on cherche ce qu'il y a de mieux pour nous en fonction de nos valeurs et de nos choix de vie. On peut s'inspirer de beaucoup de minimalistes (Dominique Loreau, Graham Hill, Marie Kondo, etc...) mais rien ni personne ne remplacera votre propre expérience. Personne ne peut décider à votre place des objets qui vous sont absolument nécessaires (même s'il y a des constantes).

Je fus non pas une acheteuse compulsive mais tout du moins une vraie consommatrice. Dans mon enfance, mes parents avaient des moyens plus que confortables et il suffisait parfois que mon regard se pose avec insistance sur un objet pour que ma mère me demande si je le souhaitais. J'avais bien plus que tout ce qu'il me fallait !

Alors aujourd'hui, vouloir devenir minimaliste est un vrai choix de vie. Toutefois, nous pouvons nous interroger sur les gens qui ont peu de moyens, peu d'argent pour vivre. Pour eux, le minimaliste n'est pas un choix mais plus une réalité.
A mon sens, les gens qui ont peu d'argent devraient envisager le minimaliste comme un pied-de-nez à la société de consommation dont ils ont parfois du mal à faire partie. Ils ne peuvent s'acheter tout un service de vaisselle 48 pièces : quelle importance ! Ils n'utiliseront que quelques pièces au quotidien alors autant qu'elles soient les plus belles possibles. 
Le minimaliste devient alors la sublimation de l'appréciation des choses et la fait de désirer peu. En vérité, l'Homme n'a pas BESOIN de tout ce que le marketing, les publicistes en tout genre veulent bien nous faire croire...

"Vivre de façon luxueuse ne dépend pas forcément de l'argent. Ce qu'il faut, c'est surtout savoir dépenser de manière intelligente et peu désirer."
D. Loreau


mercredi 26 octobre 2016

Citation

Se défaire de ses possessions peut aider à devenir celui ou celle que nous aurions aimé être"

Dominique Loreau




Et moi, j'aurai aimé être artiste professionnelle : musicienne ou écrivain. Pour le côté professionnel, c'est un peu tard mais je prends des cours de musique depuis quelques années et ce blog notamment me permet d'assouvir ma passion sous une certaine forme. 

mardi 25 octobre 2016

365 jours pour faire le tri

Je vous l'avais promis, voici donc mes impressions sur cet agenda sorti début septembre.



Mon avis :
La première chose qui m'a dérangé c'est la couverture. Quand je l'ai vu, je me suis dit : "Super, c'est un complément de la méthode de Marie Kondo qui va me permettre de progresser au quotidien dans mon objectif de devenir minimalisme !" Hélas non, cet agenda n'est nullement un complément de la méthode. Je ne sais pas si c'est une volonté de l'éditeur de faire un parallélisme des couvertures notamment pour des raisons commerciales mais personnellement, je trouve cette pratique dérangeante car comme moi, les lecteurs vont faire une assimilation qui n'est pas du tout la réalité. On s'attend à trouver des préceptes dans cet agenda qui au final n'y sont pas. En effet, cet agenda s'apparente à une méthode de pas-à-pas alors que pour Marie Kondo, le tri est beaucoup plus radical (on trie tout en une seule fois et on y revient plus !)

Je me suis laissée abuser par le côté commercial et vendeur de certains sites qui en parlaient ainsi : "Et chaque jour, il (le lecteur) se verra lancer un petit défi pour réapprendre la simplicité au quotidien" Déjà, le mardi pas de conseil spécifique mais une citation et franchement, je ne vois pas vraiment de rapport entre le rangement et la citation de Eric Rohmer : "Un peu de mystère est indispensable entre deux personnes qui vivent côte à côte". Certains autres jours ressemblent effectivement à des petits défis comme "dessiner votre meuble d'entrée idéal" ou comme des conseils "La première étape du tri est un grand bazar ! Ne désespérez pas, tout le monde passe par là.."

Vous trouverez également chaque mois une double page de l'auteur sur le thème du mois par exemple : février - Les pièces à vivre, septembre - Range ta chambre, etc...

Certes, il est bien vendu comme un agenda. Toutefois, je m'attendais à un agenda permettant plus de liberté au niveau écriture. Il est présenté avec une semaine sur une double page et je m'attendais à une page par jour pour pouvoir rendre compte de mon avancée ou prendre des notes sur la méthode que j'avais employée ou encore pour reporter ce que je n'avais pas eu le temps de faire ou les idées que j'avais pour poursuivre plus loin ma quête du minimalisme. 


Bilan : Cet agenda peut être conseillé à toutes celles (et tous ceux) qui débutent dans le rangement mais pour des gens qui sont déjà avancés dans le processus du tri comme moi, j'ai trouvé cet agenda un peu inutile. Toutefois, après avoir voulu m'en séparer, je le garde car je compte m'en servir pour peut-être proposer quelque chose de plus complet à ma façon.