Ce n'est pas du jour au lendemain que l'on devient minimaliste bien souvent après avoir été un véritable consommateur plus ou moins compulsif.
Pour ma part, outre mon chemin personnel (cela fait une quinzaine d'années que je m'intéresse au développement personnel), j'ai vécu de plein fouet, la perte de celui qui allait devenir mon compagnon et cela a remis en cause certaines choses en moi. Après que la mort vous ait arraché l'être avec qui vous aviez décidé de faire un bout de chemin, vous finissez par vous dire que le plus important n’est sans doute pas tout ce que vous avez dans vos placards.
Quel héritage devrais-je un jour laisser à mon enfant ? Une tonne de vaisselle dont elle n'aurait que faire (car elle sera déjà installée et se retrouvera avec tout en double), une cargaison de vêtements qui ne lui iront pas ou qui seront trop vieillot pour son âge, une kyrielle de souvenirs qui, pour elle, n'auront aucun sens, aucune raisonnance. Autant choisir tout de suite, ce que demain, vous pourriez laisser en héritage.
Tenter de devenir minimaliste, ce n'est pourtant pas renoncé à tout. C'est simplement renoncé aux objets que, de toutes façons, vous n'utilisez pas (les "au-cas-où", vous voyez ce que je veux dire !)
On ne naît pas minimaliste, on le devient et surtout on passe par le stade d'apprenti minimaliste. On fait ses armes, on fait ses propres erreurs, on cherche ce qu'il y a de mieux pour nous en fonction de nos valeurs et de nos choix de vie. On peut s'inspirer de beaucoup de minimalistes (Dominique Loreau, Graham Hill, Marie Kondo, etc...) mais rien ni personne ne remplacera votre propre expérience. Personne ne peut décider à votre place des objets qui vous sont absolument nécessaires (même s'il y a des constantes).
Je fus non pas une acheteuse compulsive mais tout du moins une vraie consommatrice. Dans mon enfance, mes parents avaient des moyens plus que confortables et il suffisait parfois que mon regard se pose avec insistance sur un objet pour que ma mère me demande si je le souhaitais. J'avais bien plus que tout ce qu'il me fallait !
Alors aujourd'hui, vouloir devenir minimaliste est un vrai choix de vie. Toutefois, nous pouvons nous interroger sur les gens qui ont peu de moyens, peu d'argent pour vivre. Pour eux, le minimaliste n'est pas un choix mais plus une réalité.
A mon sens, les gens qui ont peu d'argent devraient envisager le minimaliste comme un pied-de-nez à la société de consommation dont ils ont parfois du mal à faire partie. Ils ne peuvent s'acheter tout un service de vaisselle 48 pièces : quelle importance ! Ils n'utiliseront que quelques pièces au quotidien alors autant qu'elles soient les plus belles possibles.
Le minimaliste devient alors la sublimation de l'appréciation des choses et la fait de désirer peu. En vérité, l'Homme n'a pas BESOIN de tout ce que le marketing, les publicistes en tout genre veulent bien nous faire croire...
"Vivre de façon luxueuse ne dépend pas forcément de l'argent. Ce qu'il faut, c'est surtout savoir dépenser de manière intelligente et peu désirer."
Quel héritage devrais-je un jour laisser à mon enfant ? Une tonne de vaisselle dont elle n'aurait que faire (car elle sera déjà installée et se retrouvera avec tout en double), une cargaison de vêtements qui ne lui iront pas ou qui seront trop vieillot pour son âge, une kyrielle de souvenirs qui, pour elle, n'auront aucun sens, aucune raisonnance. Autant choisir tout de suite, ce que demain, vous pourriez laisser en héritage.
Tenter de devenir minimaliste, ce n'est pourtant pas renoncé à tout. C'est simplement renoncé aux objets que, de toutes façons, vous n'utilisez pas (les "au-cas-où", vous voyez ce que je veux dire !)
On ne naît pas minimaliste, on le devient et surtout on passe par le stade d'apprenti minimaliste. On fait ses armes, on fait ses propres erreurs, on cherche ce qu'il y a de mieux pour nous en fonction de nos valeurs et de nos choix de vie. On peut s'inspirer de beaucoup de minimalistes (Dominique Loreau, Graham Hill, Marie Kondo, etc...) mais rien ni personne ne remplacera votre propre expérience. Personne ne peut décider à votre place des objets qui vous sont absolument nécessaires (même s'il y a des constantes).
Je fus non pas une acheteuse compulsive mais tout du moins une vraie consommatrice. Dans mon enfance, mes parents avaient des moyens plus que confortables et il suffisait parfois que mon regard se pose avec insistance sur un objet pour que ma mère me demande si je le souhaitais. J'avais bien plus que tout ce qu'il me fallait !
Alors aujourd'hui, vouloir devenir minimaliste est un vrai choix de vie. Toutefois, nous pouvons nous interroger sur les gens qui ont peu de moyens, peu d'argent pour vivre. Pour eux, le minimaliste n'est pas un choix mais plus une réalité.
A mon sens, les gens qui ont peu d'argent devraient envisager le minimaliste comme un pied-de-nez à la société de consommation dont ils ont parfois du mal à faire partie. Ils ne peuvent s'acheter tout un service de vaisselle 48 pièces : quelle importance ! Ils n'utiliseront que quelques pièces au quotidien alors autant qu'elles soient les plus belles possibles.
Le minimaliste devient alors la sublimation de l'appréciation des choses et la fait de désirer peu. En vérité, l'Homme n'a pas BESOIN de tout ce que le marketing, les publicistes en tout genre veulent bien nous faire croire...
"Vivre de façon luxueuse ne dépend pas forcément de l'argent. Ce qu'il faut, c'est surtout savoir dépenser de manière intelligente et peu désirer."
D. Loreau
Je partage vos pensées; il est vrai que lorsqu'on vit une expérience douloureuse, on reconsidère son échelle de valeurs.
RépondreSupprimerdanielle